Etre soi sans culpabiliser

couv etre soi sans culpabiliser

ETRE SOI SANS CULPABILISER

Sarah Famery

Editions Eyrolles

 

 

 

Ce livre nous dévoile, pas à pas, les origines du sentiment de culpabilité et propose des solutions pour davantage de liberté, de confiance en soi et d’estime de soi. L’auteure explique qu’il existe une bonne et une mauvaise culpabilité. L’une permet de reconnaitre et réparer ses erreurs et donc d’avancer et l’autre où l’on ressasse et se sent en permanence en faute nous empêche d’être heureux, de réussir et de donner le meilleur de soi.

Pire, certaines personnes éprouvent un très fort sentiment de culpabilité sans même en avoir conscience. Cela se traduit par une anxiété constante, des échecs à répétition, une forte insatisfaction quant à sa propre vie, une incapacité à se faire plaisir ou à suivre son « désir ».

Les facteurs à l’origine de ce sentiment sont multiples : l’histoire individuelle, familiale, l’éducation, la personnalité des parents, l’image que nous avons de nous et celle que nous aimerions donner, une forte exigence parfois à l’égard de nous-mêmes. Il y a aussi notre culture occidentale, maghrébine, africaine,… avec la force des normes et des modèles dominants auxquels nous cherchons à nous conformer. Enfin, il y a l’influence négative de personnes ou de milieux particulièrement culpabilisants et infantilisants.

Si le sentiment de culpabilité est trop fort et empêche d’être soi et de s’affirmer, un retour sur soi grâce à une thérapie s’avère nécessaire. Plus la personne arrivera à cerner la nature, l’origine, le degré de sa culpabilité ; plus il mettra des mots sur ses blessures et ses peurs et plus il défera les nœuds qui le maintenaient prisonnier.

L’ouvrage de Sarah Famery est ponctué d’exemples qui en font un outil vivant et pratique. L’auteure présente le cas de Sylvie qui se sent coupable de ne pas avoir confiance en elle et d’avoir des réactions infantiles même dans son milieu professionnel, d’être à son âge aussi immature et de ne pas se sentir capable d’aimer. Sa conscience et son honnêteté l’aide d’un côté à avancer mais de l’autre elle porte sur elle un jugement très dur et elle nourrit en permanence une perception trop négative d’elle -même. En fait, Sylvie ne s’est jamais sentie intéressante et exister aux yeux de son père. Son exigence masque subtilement un manque d’estime de soi et un désir d’être parfaite pour obtenir et contrôler l’amour de son père à son égard.